
Au Maroc, les taxis illégaux dans le viseur du gouvernement
Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, affirme mener une lutte acharnée contre les taxis illégaux, notamment les utilisateurs d’applications de transport intelligent qui n’ont pas obtenu de licence pour opérer.
Répondant à une question écrite du Parti du progrès et du socialisme (PPS), sur la tension entre les chauffeurs de taxi et les utilisateurs des applications de transport intelligent, Laftit a précisé que les affrontements qui surviennent entre les chauffeurs de taxi et certains chauffeurs non professionnels qui utilisent des voitures privées pour offrir des services de transport via des applications intelligentes sont des cas limités. Aussi, il a assuré que les autorités de sécurité compétentes prennent les mesures et procédures nécessaires pour faire face à tous les actes qui menacent la sécurité des personnes ou mettent en danger leurs biens. En outre, les contrevenants sont déférés aux autorités judiciaires compétentes pour prendre les sanctions nécessaires.
Lire : Marrakech : des chauffeurs de taxi sanctionnés pour des tarifs excessifs
Utiliser des véhicules privés pour fournir des services de transport sans permis est une pratique illégale, car la loi stipule que les prestataires de services de transport de passagers doivent obtenir une licence préalable pour exercer cette activité. Ils doivent également être titulaires d’une carte de chauffeur professionnel et d’un permis délivré par les autorités locales pour les chauffeurs de taxi.
A lire : Agréments : les chauffeurs de taxi marocains se rebellent
Le ministre a démontré la volonté de son département d’accompagner les acteurs et professionnels du taxi désireux d’adopter des applications intelligentes pour proposer leurs services. Ainsi, il a indiqué qu’un certain nombre d’entreprises spécialisées qui ont développé des services et plateformes numériques permettant aux usagers de réserver des taxis immédiatement ou à l’avance ont été accompagnées. Et, ces entreprises ont déjà obtenu les licences nécessaires pour exercer leurs activités dans le respect des lois et réglementations en vigueur. Selon les explications de Laftit, des décisions préfectorales ont été prises pour déterminer les conditions et modalités d’exercice de l’activité de mise en relation du client et du chauffeur de taxi via des moyens technologiques modernes.