
Au Maroc, un hôpital hanté
Opérationnel en 1955, un sanatorium situé dans les montagnes du Maroc, a soudainement fermé en 1975 et est devenu un refuge pour les voleurs et les charognards. Aujourd’hui, l’hôpital serait hanté parce que, dit-on, ceux qui osent le visiter risquent la mort.
Le sanatorium anti-tuberculose de Ben Smim situé dans les montagnes marocains est tombé dans l’oubli. Initialement imaginée par Maurice Bonjean, un riche français, le bâtiment a été érigé sur une superficie de 161 874,25 m². C’était l’un des plus grands hôpitaux du monde. Sa construction a commencé dans les années 40. L’établissement médical a ouvert ses portes pour la première fois en 1955. L’hôpital était équipé de 400 lits. Une équipe de quatre médecins et 32 infirmières y travaillait. L’établissement a accueilli des personnes atteintes de tuberculose. Parmi eux, les patients venus de la France.
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Les patients ont commencé au soleil d’été en admirant la splendeur des montagnes de l’Atlas. À l’époque, la lumière du soleil était utilisée pour traiter la tuberculose. Les antibiotiques n’ont pas encore été inventés. Malheureusement, le sanatorium a soudainement fermé ses portes en 1975. Selon certains, cette fermeture s’explique par le fait que l’hôpital est devenu un lieu de rencontre clandestin pour complot contre le roi Hassan II. D’autres accusent le ministère marocain de la santé des opérations mal gérées après avoir pris en charge en 1965.
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Depuis 50 ans, l’établissement a été abandonné. Au fil des ans, les voleurs et les charognards ont profité de l’occasion pour dépouiller ses meubles et son équipement. Des images récentes prises par un explorateur urbain audacieux montrent des pièces désertes remplies de vieux meubles d’hôpital, reliés par de longs couloirs étranges et des escaliers en spirale. Les fenêtres sont cassées et l’intérieur est vide. Certaines personnes pensent que le sanatorium est hanté. Les visiteurs seraient morts après des accidents mystérieux survenus sur le site. L’idée de la rénover a été mentionnée une fois, mais rien n’a été fait jusqu’à présent.