
Casablanca : Al Omrane vivement critiqué
Lors de la dernière session extraordinaire du Conseil régional de Casablanca-Settat au cours de laquelle 50 points sur un total de 51 à l’ordre du jour ont été approuvés, les groupes d’opposition, en l’occurrence le Parti de la justice et du développement (PJD), ont vivement critiqué la société Al Omrane. , chargé de reloger les habitants touchés par la démolition des bidonvilles de la capitale économique.
« De nombreux commentaires ont été émis à propos du point vingt, relatif aux infrastructures de la zone Salam 1 et 2 dans l’arrondissement de Sidi Moumen, où ce point a suscité des interventions véhémentes de la part de plusieurs groupes d’opposition, dont celui du Parti de la justice et du développement. (…) Toutes les observations ont été faites contre la société Al Omrane», rapporte le site. Al-Omk le conseiller du Parti de la justice et du développement (PJD) auprès du conseil régional de Casablanca-Settat. Selon ses explications, « la société Al Omrane était chargée du relogement des habitants des bidonvilles de la région de Sidi Moumen, mais elle a remis cette zone à la commune de Casablanca dans un état déplorable. »
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Selon l’élu du PJD, « de nombreuses ruelles et avenues de la région de Sidi Moumen sont désormais dépourvues de trottoirs, et les déchets s’accumulent dans plusieurs quartiers, outre le fait que certaines routes dégradées n’ont pas été bitumées. » Il évoque l’un des propos les plus importants tenus lors de la session extraordinaire du Conseil régional de Casablanca-Settat. « (…) Plusieurs conventions signées lors du forum régional de septembre dernier n’étaient que des formalités, alors que nous espérions qu’elles seraient débattues avant la tenue de la session », a-t-il souligné.
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La question est entre-temps arrivée au Parlement où les députés ont demandé à Fatima Zahra Mansouri, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, de mettre fin aux « scandales » de la société Al Omrane, qui ont coûté des milliards à l’État sans parvenir à y parvenir. réduire le déficit de logements.