
cimetières pleins, familles en détresse
Les cimetières de Fès, comme dans de nombreuses villes du Maroc, manquent de plus en plus de places. Partant de ce constat, le parlementaire istiqlalien Allal Amraoui a interpellé le gouvernement.
Y a-t-il encore de la place dans les cimetières de Fès ? D'après les informations sur le site Kech24, les familles sont obligées de se déplacer de cimetière en cimetière à la recherche d'un lieu où honorer leurs défunts. Au cimetière de Jouamea, sur la route d'Ain Chqef, même les passages étroits, initialement prévus pour permettre aux familles de visiter les tombes de leurs proches, sont désormais pleins.
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Cette question est même arrivée au Parlement. “Tous les cimetières, notamment les plus anciens, sont dans une situation de surpopulation critique et ne peuvent plus accueillir davantage de morts”, a déclaré le parlementaire istiqlalien Allal Amraoui dans une question écrite adressée au ministre de l'Intérieur. Mais le conseil municipal de Fès n'a visiblement pas trouvé de solution pour soulager la douleur des familles. Ce problème pourrait s’expliquer par le manque d’espace foncier dans la ville. Au lieu de chercher un terrain propice à un nouveau cimetière, une alternative s'offre à la ville : créer des cimetières en banlieue dans le cadre d'accords de coopération entre les communautés concernées.
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Outre le manque de lieux où enterrer les défunts, les familles sont confrontées à une autre dure réalité. La plupart des cimetières sont abandonnés. Certains d’entre eux sont devenus des refuges pour sans-abri, vagabonds, délinquants et même adeptes de la sorcellerie.