
Comment le Maroc a contribué à la naissance de l'équipe algérienne de football
Mustapha Zitouni, Kadour Bakhloufi, Abdelaziz Ben Tifour, Abdel Rahman Boubaker et Ammar Rouei en Tunisie en 1958
En 1958, la FIFA ne reconnaît pas l'équipe française d'Algérie et met en garde l'équipe marocaine de ne pas disputer un match contre elle, au risque d'être sanctionnée. A l’époque, l’équipe marocaine était déjà reconnue par la plus haute autorité du football. En octobre 1957, elle dispute son premier match officiel contre l'équipe d'Irak, qui se termine par un match nul (3-3). Malgré les menaces de la FIFA, l'équipe marocaine a accepté d'affronter son homologue algérienne. «Même si la sanction était de quatre ans, le Maroc jouerait ce match pour l'Algérie», déclarait feu Mohammed V. En 1957, son fils, feu Hassan II, contribuait à la formation d'une équipe sous le nom de «l'équipe de football». du Front de Libération Nationale Algérien ». L'année suivante, il encourage feu Abdellah Settati, alors joueur professionnel en France, à orchestrer la fuite des joueurs professionnels algériens de France et à rejoindre les rangs de l'armée de libération. Les joueurs les plus reconnus furent Rachid Mekhloufi et Mustapha Zitouni.
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Ainsi, Abdellah Settati et ses coéquipiers décident de participer à un tournoi aux côtés de la Tunisie, pays hôte et du Maroc et de la République Arabe Unie (Syrie et Egypte) qui débute le 8 mai 1958. Ce dernier se retire de la compétition en raison des menaces de FIFA. Quant à l'équipe du Maroc, elle a maintenu sa décision. Elle affronte donc l'équipe du Front de libération nationale algérien. Un match qui s'est soldé par une victoire algérienne par deux buts à un. Après le match, le Maroc a été sanctionné par la FIFA qui l'a privé de sa première participation à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN).
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Outre ce sacrifice, le Maroc a apporté une aide précieuse au peuple algérien de manière inconditionnelle, depuis le début de la révolution en 1954 jusqu'à l'indépendance du pays en 1962. Il a mis à sa disposition des ressources financières, des biens matériels, mais aussi armes.