
Comment les Marrakchis vivent-ils le Ramadan?
Pour permettre aux Marrakchis de passer ce mois de Ramadan dans de bonnes conditions, les travaux de nettoyage et d’entretien sur les lieux de culte ont été effectués. Le mois sacré est également l’occasion pour les habitants de la ville d’ocre de renforcer l’esprit de solidarité et d’aide mutuelle. Les ménages obtiennent des produits alimentaires et d’autres ingrédients nécessaires à la préparation des plats pour l’IFTAR (repas à jeun) à l’avance).
Au cours de cette période, les tables sont généralement garnies d’une variété de plats tels que le «Chabakia», les «briouates», le «meloui», le «Harira» et la «Sellou», consommés de thé après la prière du Tarawih ou au moment de la SoHour, accompagné de lait. Mais les habitudes alimentaires des Marocains pendant le mois sacré ont évolué, explique au journal français LibérerUn enseignant-chercheur en patrimoine local.
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«Dans le passé, les repas à jeun se limitaient aux plats essentiels (Harira, dates, œufs, miel, etc.). Aujourd’hui, la table du Ramadan est décorée d’une grande variété de plats et de recettes, sucrés et salés, avec plusieurs saveurs. Entre les jus, les pâtisseries, les salades, les crêpes, les pâtisseries et les bonbons, la table du Ramadan offre un grand aperçu de la cuisine marocaine, entre la tradition et la modernité ».
L’expert a également noté la disparition des pratiques du Ramadan du «Naffar» et du «Ghiyyat», qui a joué des mélodies du sommet des Minarets pour annoncer l’arrivée du mois sacré ou a parcouru les ruelles de la ville après la prière du Tarawih. Ce dernier appelle à la durabilité de ces rituels pendant le Ramadan et à concilier la tradition et la modernité, car, croit-il, ces bonnes pratiques font partie intégrante de l’héritage des Marocains.