
controverse autour du refus de communiquer en amazigh
Aux yeux de l’association, il s’agit d’un «comportement discriminatoire» et d’une «violation manifeste des droits linguistiques des citoyens». Dans une lettre ouverte adressée au directeur de l’aéroport, elle affirme que ce qui s’est passé constitue une attaque contre la dignité et le droit de communiquer dans une langue officielle prévue par la Constitution marocaine. L’association rapporte qu’un certain nombre de citoyens d’Amazigh ont été ignorés ou ont été refusés la communication des employés de Swissport, simplement parce qu’ils ont été exprimés à Amazigh. Il dénonce une pratique discriminatoire contrairement aux conventions internationales et aux droits fondamentaux.
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L’association a également dénoncé l’ignorance de Swissport de l’identité linguistique amazigh, qui est cependant une langue officielle de l’État. Il nécessite ensuite de prendre des mesures concrètes pour corriger la situation et garantir le respect de la diversité linguistique dans les zones de réception publique, en particulier les aéroports. En outre, elle appelle pour permettre aux employés de l’entreprise de recevoir une formation en langues officielles afin d’améliorer la qualité de la communication avec les voyageurs, en particulier dans les installations considérées comme une vitrine de réception pour les citoyens et les touristes. Il insiste sur l’importance de garantir un environnement garantissant aux voyageurs un sentiment de confort et de respect.
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Amazigh n’est pas seulement un langage de communication, mais aussi une partie de l’identité et de la culture du peuple marocain, a conclu l’association.