
Hong Kong : disposer de mécanismes de développement permettra aux institutions de médiation d’assumer de nouveaux rôles (M. Benalilou)
S’exprimant lors de la deuxième séance thématique d’une conférence internationale tenue à Hong Kong du 2 au 4 décembre, M. Benalilou a souligné que la maîtrise de ces mécanismes permet aux institutions de l’Ombudsman de développer de nouvelles compétences en adéquation avec le nouveau langage et les nouveaux changements et de s’adapter systématiquement. à de nouvelles contraintes légales ou réglementaires dans divers domaines, indique un communiqué de l’Institution du Médiateur du Royaume.
Lors de cette réunion, organisée sous le thème « L’Ombudsman dans le contexte d’un monde en mutation : tirer les leçons du passé et préparer l’avenir », qui s’est déroulée en présence de médiateurs et de hauts responsables représentant 140 institutions, M. Benalilou a affirmé que l’avenir des institutions de médiateur et de médiateur commence à se construire depuis un certain temps, en raison des changements globaux dont le développement technologique et les changements climatiques, environnementaux et économiques accélérés sont les aspects les plus importants. saillant.
Regarder l’avenir nécessite de dépasser les étapes d’observation, de questionnement et d’appréhension à celle de réactivité, a relevé le Médiateur du Royaume, cité dans le communiqué, appelant ses homologues à s’impliquer, sans tarder, dans cette transformation.
Alors que les attentes des citoyens évoluent plus rapidement que celles des institutions et de la législation, M. Benalilou a estimé que seules les institutions qui auront su s’adapter rapidement à la forme et à la nature des nouvelles attentes seront viables à l’avenir. et développer leurs capacités à résoudre des problèmes émergents de plus en plus complexes.
M. Benalilou a indiqué que si la transition numérique et les technologies de l’intelligence artificielle constituent une valeur ajoutée à l’efficacité des interventions des institutions de Médiation, il est nécessaire de développer d’autres compétences humaines telles que « l’intelligence émotionnelle » et les « soft skills ».
Il a également souligné que les compétences du futur ne devraient pas être basées sur la logique de connaissances spécifiques, mais plutôt sur le contrôle de la vitesse d’apprentissage de nouvelles compétences et sur la flexibilité, estimant que les institutions de médiation qui ne prennent pas de mesures rapides pour changer ou s’adapter trouveront eux-mêmes incapables de répondre aux attentes croissantes de leurs utilisateurs.
Le médiateur du Royaume a invité les participants à cette conférence à réfléchir à une évolution collective vers l’idée de « Médiateur des générations futures », ou du moins à « adopter une vision globale et clairvoyante, avec une compréhension claire des exigences de “l’avenir”, soulignant que “cette possibilité de discussion ne sera probablement pas possible à l’avenir pour de nombreuses institutions, car elles pourraient avoir vieilli de manière irréversible et perdu la capacité de défendre les positions de leurs utilisateurs”.
Le processus de transition vers un avenir sûr en termes de droits de l’homme a déjà commencé et “les institutions de Médiation ne peuvent pas rester indifférentes à cette évolution”, a-t-il conclu.