
la FFF refuse les pauses pour le jeûne, au nom de la neutralité
La Fédération française de football (FFF) joue la carte de la fermeté. Comme l'année dernière, elle s'oppose à nouveau à la mise en place de pauses pour rompre le jeûne lors des matches du ramadan qui a débuté lundi en France. Contrairement aux joueurs musulmans évoluant aux Pays-Bas, en Angleterre et en Allemagne,
Amine Harit, Azzedine Ounahi, Achraf Hakimi ou encore Zakaria Aboukhlal, qui évoluent en France ne bénéficieront donc pas de répits pour rompre le jeûne. « La FFF s'appuie sur ses statuts (article 1.1) et son code d'éthique et de déontologie pour interdire toute rupture, au même titre qu'elle interdit le port du voile. Selon elle, une telle mesure contrevient au principe de neutralité et s’apparente à un acte de prosélytisme ou à une manœuvre de propagande. Le Parisien.
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Contrairement à l'année dernière, Éric Borghini, président de la Commission fédérale des arbitres (CFA), a décidé de ne pas envoyer de recommandations aux arbitres ou aux présidents de Ligues et de districts. Une position qui justifie la nécessité d’éviter toute « forme de provocation ». « Par contre, si des retours nous disent que ça recommence (interruptions de match), on verrait comment faire une piqûre de rappel. En tant que professionnel, cela me surprendrait si cela se produisait… », a-t-il assuré.