la fin du calvaire pour Ismail Snabi ?
Le Franco-Marocain Ismaïl Snabi, l’un des rescapés de la tragédie de Saïdia, arrêté puis condamné en Algérie à un an et trois mois de prison pour entrée illégale sur le territoire et contrebande de véhicules, alors qu’il s’était perdu sur son jet-ski dans la zone maritime algérienne en compagnie de trois autres vacanciers, sera libéré en novembre. Il purge sa peine à la prison de Tiaret.
Ismail Snabi finira de purger sa peine en novembre. Selon les explications de son avocat, Hakim Chergui, cité par Al3omkLes autorités algériennes ont répondu favorablement à la demande des autorités françaises de transférer son client et la procédure avait déjà commencé depuis plusieurs mois. Mais tout transfert international se fait généralement de deux manières : en cas d’accord préalable entre les deux pays sur les transferts, ceux-ci s’effectuent automatiquement, mais l’absence d’accord fait que le Franco-Marocain doit attendre novembre pour la fin de sa peine. En avril, il avait été transféré de la prison de Maghnia à la prison de Tiaret. Le Franco-Marocain avait été condamné le 30 août à trois mois de prison pour entrée illégale sur le territoire et à un an de prison pour contrebande de véhicules, soit un total de 15 mois de prison. Son avocat avait plaidé pour que les peines soient fusionnées comme le veut la loi, mais il n’a pas obtenu gain de cause. « Initialement, Ismaïl Snabi a été condamné par la justice algérienne à trois mois de prison ferme pour entrée illégale sur le territoire et douze mois de prison ferme pour contrebande de véhicules. Les deux peines, totalisant quinze mois, n’ont pas été fusionnées. Aucune démarche n’a été entreprise pour les cumuler, ce qui aurait ramené la peine de prison à un an. Depuis son incarcération, 7 mois se sont écoulés, il lui reste 8 mois de détention à effectuer », expliquait en avril dernier l’avocat du contrôleur technique automobile installé avec sa famille à Clichy-sous-Bois, en France.
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Le 29 août 2023, la Marine algérienne a abattu deux des quatre jeunes vacanciers – trois Franco-marocains et un Marocain – qui s’étaient égarés sur leurs jet-skis dans l’espace maritime algérien à proximité de la station balnéaire de Saïdia. Un pêcheur a retrouvé les corps de Bilal Kissi, âgé de 29 ans, et d’un ressortissant franco-marocain, flottant du côté marocain. Le corps d’Abdelali Mchiouer, âgé de 40 ans et de nationalité marocaine, a été repêché le lendemain dans les eaux algériennes et emmené à la morgue de Tlemcen. Sa famille a rencontré de grandes difficultés, ainsi que des provocations et du chantage, pour rapatrier sa dépouille dans sa ville natale d’Oujda. Atteint, Smail Nabi, également franco-marocain, a été arrêté et détenu par l’Algérie, qui l’accuse d’être entré illégalement sur son territoire jusqu’à sa condamnation. Quant à Mohamed Kissi, il a été sauvé par les garde-côtes marocains qui les recherchaient.