
la vérité entravée par le « secret défense » – Jeune Afrique
Dans « Secret-Défense – Le Livre Noir », Pascal Jouary recense 40 affaires encore entourées de mystère. Parmi elles, deux épisodes emblématiques des opérations clandestines pendant la guerre d’Algérie.
C’est une notion dont on peine à mesurer la portée, et qui, si elle est maniée sans précaution, ouvre la porte à toutes les instrumentalisations possibles. Le secret défense est un dispositif auquel tous les États ont eu recours au cours de leur histoire. Obstacle à la vérité pour certains, garant des intérêts supérieurs de la nation pour d’autres, il est sujet à controverse.
D’emblée dans Secret défense – Le Livre Noir (éditions Max Milo), Pascal Jouary s’interroge : serait-il le « moyen idéal pour étouffer les scandales, masquer des crimes et, plus généralement, empêcher les enquêtes ? » Pour ce journaliste, le secret défense se heurte en tout cas à trois problématiques principales : la défense de la puissance d’un État, le droit, qui devrait être en mesure d’obtenir la déclassification de documents et, enfin, l’exigence de transparence vis-à-vis des citoyens.
Ministre assassiné, journaliste noyé, lanceur d’alerte suicidé, informateur défenestré, crash d’un avion commercial, naufrage de bateau, immeuble détruit : autant de drames qui ont provoqué de nombreux décès et la colère de civiles, et qui se heurtent au secret- défense. pic.twitter.com/cXFGpHsdFI
— Max Milo éditions (@MaxMiloEditions) November 11, 2021
Jeune Afrique dévoile