
L’Algérie en colère contre les États-Unis à cause du Maroc
Mardi, le chef du département d’État Marco Rubio a réaffirmé que les États-Unis considèrent le plan d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine comme la seule solution au conflit du Sahara occidental. La réaction de l’Algérie n’a pas été longue à venir. Dans un communiqué, Alger dit qu’il indique “la confirmation de ce poste de la part d’un membre permanent du Conseil de sécurité qui est normalement prévu qu’il témoigne de la conformité à la légalité internationale en général et aux résolutions du Conseil de sécurité de manière particulière.» »»
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Aux yeux de l’Algérie, “la question du Sahara occidental est fondamentalement un processus de décolonisation inachevée et un droit à l’autodétermination infructueuse”, se souvient du ministère algérien des affaires étrangères, ajoutant que “le Sahara occidental reste un territoire non autonome au sens de la Charte de la Résolution des Nations Unies (XV) Rapport sur l’octroi de l’indépendance aux pays coloniaux et aux peuples ».
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Selon la diplomatie algérienne, “s’inscrire en dehors de ce cadre ne sert pas la cause du règlement de ce conflit, tout comme elle ne modifie pas ses données fondamentales, reconnus par les Nations Unies et ses principaux organes, y compris l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité et la Cour internationale de justice”.
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Au cours de son premier mandat, Donald Trump avait agi en décembre 2020 la reconnaissance américaine de la maroccanité du Sahara en échange de la normalisation par le Maroc de ses relations diplomatiques avec Israël. Ces deux actes avaient provoqué la colère de l’Algérie qui, unilatéralement, a coupé les ponts avec son voisin, le Maroc, en août 2021.