
L’Algérie ouvre exceptionnellement ses frontières avec le Maroc
Les autorités algériennes ont remis lundi à leurs homologues marocaines 36 jeunes Marocains candidats à la migration irrégulière via le poste frontière de Zouj Bghal, à Oujda et celui du colonel Lotfi à Maghnia, ouvert exceptionnellement, rapporte l’association d’aide aux migrants en situation vulnérable (AEMSV). ) dans un communiqué de presse. Ces migrants marocains rapatriés sont originaires des villes de Fès, Oujda, Berkane, Taza, Meknès, Salé, Taounate, Tanger, Ouezzane, Béni Mellal, Ksar El Kebir, Beni Mathar et Demnate et avaient purgé leur peine dans diverses prisons algériennes. Certains avaient purgé des peines de prison, outre plus de cinq mois de détention administrative.
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Des centaines de jeunes sont toujours en détention administrative en attente de rapatriement, ainsi qu’un certain nombre de détenus en garde à vue, rapporte l’association, notant que cette opération se heurte à « plusieurs difficultés techniques et procédurales qu’elle tente de résoudre ». a également évoqué le sujet lors de rencontres et forums internationaux, dont le plus récent est le premier Congrès mondial sur les disparitions forcées, tenu à Genève, en Suisse, les 15 et 16 janvier, 2025. Selon lui, le nombre de Marocains disparus, emprisonnés et détenus en tant que candidats à l’immigration en Algérie s’élève à 483.
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L’association a, en outre, indiqué travailler à l’expulsion d’autres détenus et à la révélation du sort des disparus, dont des personnes issues de familles algériennes, ainsi que de plusieurs corps (six), dont deux dépouilles de jeunes filles. de la région orientale, dont les familles attendent leur libération et leur restitution.