
le dilemme de la pastèque
Les lobbies seraient constitués par un parlementaire, soutenu par un grand agriculteur de Tata, propriétaire d’une entreprise de commercialisation de systèmes d’irrigation, rapporte le quotidien arabophone. Al-Akhbar. Après avoir organisé une réunion avec d’autres agriculteurs de la région pour mettre en place une coordination afin de faire pression sur les autorités locales, plusieurs actions ont déjà été menées pour exiger la reprise de la culture de la pastèque. On peut citer la mobilisation des femmes de plusieurs douars et un sit-in de protestation contre l’interdiction de cette culture.
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Il y a un an, un arrêté préfectoral a été pris pour encadrer la culture des pastèques. La culture de la pastèque rouge a été interdite, car ce fruit contribuerait fortement au stress hydrique observé dans le Sud-Est du pays. Le même décret interdit également tous travaux d’agrandissement ou d’approfondissement de puits déjà autorisés, le recours à des cultures très consommatrices d’eau, la surexploitation des nappes phréatiques, la suspension de l’octroi de nouvelles autorisations pour le creusement de puits. , ainsi que la lutte contre le transfert d’eau provenant de creux ou de puits clandestins déjà existants.
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Les autorités locales ont également mis en place des équipes de contrôle spécialisées pour veiller au strict respect de ces dispositions.