
Le Dr Congo épargne trois complices de coup d’État aux États-Unis condamnés de peine capitale | Nouvelles militaires
Leurs condamnations à mort au cours de l’effort de coup d’État bâclé en 2024 ont été commués à la réclusion à perpétuité.
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Felix Tshisekedi, a rétrogradé les condamnations à mort de trois citoyens américains condamnés pour avoir participé à une tentative de coup d’État ratée l’année dernière, réduisant leurs sanctions à la réclusion à perpétuité.
Tshisekedi a émis la commutation mardi, selon la porte-parole présidentielle Tina Salam, six mois après que les ressortissants américains – ainsi que 34 autres – ont été condamnés à mort pour «terrorisme» et «association pénale».
Six personnes ont été tuées lors de la tentative de coup d’État bâclée en mai de l’année dernière, dirigée par la figure d’opposition peu connue Christian Malanga.
Malaga, ainsi qu’une équipe d’hommes armés, ont ciblé le palais présidentiel à Kinshasa ainsi qu’un proche allié de Tshisekedi.
Malanga a été mortellement abattu alors qu’il résiste à l’arrestation peu de temps après la livraison de l’attaque sur ses réseaux sociaux, a déclaré l’armée congolaise.
Le fils de Malanga, 21 ans, Marcel Malanga, qui est citoyen américain, faisait partie des personnes reconnues coupables d’avoir participé au coup d’État.
Les autres ressortissants américains sont Tyler Thompson Jr, 21 ans, un ami du secondaire du jeune Malanga qui s’est envolé pour l’Afrique de l’Utah pour ce que sa famille croyait être des vacances gratuites, et Benjamin Reuben Zalman-Polun, 36 ans, qui aurait connu Christian Malanga par le biais d’une entreprise d’extraction d’or.
Marcel Malanga a déclaré au tribunal que son père l’avait forcé ainsi que Thompson à participer à l’attaque.
“Papa avait menacé de nous tuer si nous n’avons pas suivi ses ordres”, a-t-il déclaré précédemment lors des audiences.
La plupart des autres condamnés pour implication dans la tentative de rébellion étaient congolais mais comprenaient également un Britannique, une Belge et un Canadien.
La commutation des Américains intervient au milieu des efforts des autorités congolaises pour signer un accord de minéraux avec les États-Unis en échange d’un soutien à la sécurité pour aider Kinshasa à combattre les rebelles dans la région de l’Est touchée par le conflit.
Mardi, le Département d’État américain a annoncé que le nouveau conseiller principal du président Donald Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, se rendra en RDC au début du mois pour faire avancer les efforts de paix durable dans l’est de la RDC et stimuler les investissements du secteur privé.