
Les Marrakchis privés de Tanjia
La mesure de fermeture des hammams et des stations de lavage de voitures trois jours par semaine, prise par la province de Marrakech-Safi, afin de rationaliser la consommation d'eau, a un impact négatif sur l'activité des restaurateurs, notamment ceux qui préparent le « Tanjia », un spécialité culinaire typique de la ville ocre.
La mesure de fermeture des hammams et des stations de lavage de voitures n'est pas sans conséquences sur les restaurants, notamment ceux spécialisés dans la préparation du « Tanjia », la spécialité incontournable de Marrakech devenue un patrimoine culturel immatériel du Maroc en la matière. culinaire. Explication : les fours traditionnels, ou « Farnatchi », qui permettent de cuire ce plat se trouvent généralement à proximité des bains publics. Ils sont donc dépendants des hammams. Avec la fermeture de ce dernier, les fours ont également dû cesser leur activité. Résultat, plus de préparation de « Tanjia » trois jours par semaine. Une énorme perte de revenus pour les restaurateurs. Chaque jour, des centaines de « Tanjias » sont préparées, rapporte kech24.
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Conformément à la note du ministère de l'Intérieur, la province de Marrakech-Safi a pris une décision interdisant l'activité des bains publics et de lavage de voitures les lundis, mardis et mercredis de chaque semaine, dans le but de rationaliser l'eau. Le Maroc est confronté à un grave déficit en eau causé par six années consécutives de sécheresse.