
Les passagers marocains sont bientôt moins protégés?
Les règles de rémunération, appelées “UE 261”, en vigueur en cas de retards ou d’annulation du vol, sont susceptibles d’être modifiées. La Pologne, qui préside le Conseil de l’Europe depuis le 1er janvier, a lancé un processus dans cette direction, les rémunérations coûtent chaque année entre trois et quatre milliards d’euros aux transporteurs aériens, a déclaré Le parisien. Actuellement, les compagnies aériennes ont l’obligation de payer (automatiquement) 250 euros par billet pour un voyage de 1 500 kilomètres ou moins, 400 euros pour un voyage de 1 500 à 3 000 kilomètres dans l’Union européenne (UE) et 600 euros pour ceux qui quittent l’UE ou dépassant les 3 000 kilomètres de trois heures.
Si le retard est dû à un événement externe (incident météorologique, grève, etc.), aucune compensation n’est accordée. Les transporteurs aériens doivent également faire face aux «coûts supplémentaires», peut-être encourus par le client en raison du retard ou de l’annulation, comme un taxi, une nuit d’hôtel ou un restaurant.
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Le souhait de la Commission européenne est de reporter le seuil de déclenchement de 3 à 5 heures, mais surtout de réduire cette compensation à 250 euros pour des liens de moins de 3 500 km. De sorte que la compensation augmenterait à 400 euros pour un retard de neuf heures sur un vol dans le cadre de l’UE de moins de 3 500 km et sur des vols extracommunications de 3 500 à 6 000 km, et s’élèverait à 600 euros pendant un retard de 12 heures sur un vol extracommunicatif de plus de 6 000 km. “Il y a sans aucun doute des conditions à examiner”, explique Xavier Tytelman, expert dans le secteur. Parfois, une entreprise fait tout ce qu’elle peut, dépense de l’argent pour amener le passager à destination et se trouve également à compenser. »»
Par exemple, il explique que si l’avion Transavia a un échec à Casablanca au Maroc et que la société charte un autre appareil de Paris, il faudra trois heures pour arriver, et il devra également compenser les passagers. “Il y a parfois une équipe assez injuste, souligne le spécialiste. Mais ces réglementations, en même temps, ont encouragé les entreprises à en faire plus.” “