
marges excessives soulignées
L’augmentation des prix du carburant au Maroc n’est pas due à l’augmentation des prix à l’échelle internationale, a déclaré le syndicat dans un communiqué de presse, expliquant que cette augmentation record est la conséquence de l’abolition des subventions du Fonds de rémunération, de la libéralisation des prix, des marges accrues bénéficiant des distributeurs (Plus de trois fois), augmentation des marges de raffinage et du fardeau fiscal (plus de 3,5 dirhams pour le diesel et 4,8 dirhams pour l’essence).
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Le National Petroleum and Gas Union est responsable de cette situation, le Conseil Council qui, selon lui, n’a pas joué son rôle dans cette crise. Il critique l’institution pour aller au-delà de ses prérogatives et s’écarter de sa mission pour garantir l’application stricte du droit de la concurrence, de la liberté des prix et de la protection des consommateurs.
Selon le syndicat, l’augmentation des marges des bénéficiaires des acteurs après la libéralisation fin 2015, est l’une des causes de l’augmentation des prix du carburant. Cette situation a profité aux distributeurs de carburant qui ont obtenu un bon chiffre d’affaires. Les chiffres de la Commission d’enquête parlementaire de 2018 parlent de 17 milliards de dirhams de bénéfices. Le syndicat estime près de 80 milliards de dirhams ces bénéfices à la fin de 2024.
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Face à cette augmentation de prix qui affecte le pouvoir d’achat des consommateurs, le syndicat invite le gouvernement à mettre fin à la libéralisation et à revenir à la réglementation. Cette solution implique également «la reprise du raffinage du pétrole à la raffinerie de Samir, la réduction du fardeau fiscal, l’unification de la taxe entre le diesel et l’essence, et la création d’une agence nationale pour réglementer le secteur de l’énergie au Maroc ».