MRE brouille son mari néerlandais
La détérioration des relations dans un couple a poussé le Néerlandais Chakir M., résidant à Amsterdam, à entamer une procédure de divorce aux Pays-Bas. Il a donc décidé de se séparer de son épouse marocaine, Salima, naturalisée néerlandaise en 2013, avec laquelle il s'était marié à Kénitra. La cérémonie du mariage a eu lieu à Nador, dans le Rif. N'ayant pas eu d'enfants, la Marocaine craignait que son mari ne l'abandonne. Pour la rassurer, le conjoint a enregistré un certain nombre de ses biens (immobilier et fonds de commerce) à son nom, selon une source proche de la victime. Aux Pays-Bas, le droit néerlandais prévoit le partage des biens en cas de divorce.
À lire :Mohamed Ihattaren et Slavia Prague : divorce à l’amiable
Des années plus tard, ce que craignaient les MRE s’est finalement produit. Son mari demande le divorce le 3 février 2023. Une semaine plus tard, Salima se rend au Maroc. Elle a engagé une procédure de divorce dans la ville de Tétouan le 9 février 2023 avec une adresse inexistante « quartier Oulad Wajih, Kénitra », « sans le nom de la rue ni celui de l'appartement ou de la maison » de son mari à son insu. il. Elle a mené à bien la procédure de divorce engagée aux Pays-Bas jusqu'à obtenir une décision de divorce de son mari auprès du tribunal de Tétouan. Une décision qu'elle présentera devant le tribunal d'Amsterdam, afin de faire valoir qu'il n'était pas compétent pour examiner l'affaire, qui n'était donc pas soumise au partage des biens après le divorce, rapporte Alyaoum24.
Lire : Une MRE « divorce » de son mari au Maroc, à son insu
Après avoir découvert les agissements de son épouse, Chakir s'est à son tour rendu au Maroc et a déposé plainte, le 24 mai 2023, auprès du parquet près la cour d'appel de Tétouan, pour faux et usage de faux. Une enquête sera ouverte. Le juge d'instruction a décidé de poursuivre les personnes impliquées dans cette affaire, parmi lesquelles un avocat stagiaire et un homme d'affaires : le premier est soumis à contrôle judiciaire, tandis que le second est poursuivi en liberté. Le juge d'instruction a entendu la MRE, mais au sujet d'une autre plainte déposée contre elle par son mari. Une confrontation entre Chakir et Salima est prévue le 4 juin.