
pourquoi Washington pilote le renouveau d’Africell – Jeune Afrique
Voulant se relancer en RDC et percer en Angola, l’opérateur de télécoms bénéficie d’un soutien appuyé des États-Unis. Une nouvelle illustration de la lutte d’influence entre Washington et Pékin sur le continent.
L’image montre deux hommes assis côte à côte dans le salon de la suite que Félix Tshisekedi a occupée lors de son passage à New York, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, à la fin de septembre. À gauche, c’est Ziad Dalloul, le fondateur et patron américano-libanais du groupe de télécommunications Africell, les mains croisées et l’attitude quelque peu en retrait. À droite, il s’agit de Peter Pham, ex-ambassadeur de l’administration Trump, engagé, le sourire aux lèvres, dans une conversation avec le président congolais.
Le cliché, consultable sur le compte Twitter de l’ex-ambassadeur au col de chemise orné d’un inamovible nœud papillon, en dit long sur la nouvelle relation qu’entretient Africell avec le gouvernement américain. L’administration américaine, dirigée par le président démocrate Joe Biden, semble avoir décidé de faire du groupe de télécoms l’un de ses outils d’influence économique sur le continent africain.
#RDC #UNGA2021 23.09.2021/ #NewYorkCity
Le Chef de l’État s’est entretenu avec Peter Pham @DrJPPham l’ancien envoyé spécial américain pour la région des grands lacs et puis le Sahel. Il a salué le leadership du Président Tshisekedi à la tête de l’UA et son action en RDC pic.twitter.com/CXcyqcQB1y— Présidence RDC 🇨🇩 (@Presidence_RDC) September 23, 2021