Un marocain du Canada condamné à 2 ans de prison pour avoir giflé un agent

Trois autres personnes impliquées ont également été condamnées: le mari de “CB”, “BM”, à une année ferme, ainsi que son beau-frère “DM” et un quatrième homme, “BS”, à six mois fermes chacun. L’affaire avait le point de départ un litige lié à des produits de vente itinérants illégaux saisis par les autorités.

Les quatre personnes condamnées s’étaient rendues ce jour-là à l’annexe administrative numéro 7 pour réclamer des biens confisqués de “DM”. Le refus du Caïd “Na” pour procéder à leur restitution immédiate a provoqué un différend qui a rapidement dégénéré en altercation.

Des éléments de l’enquête, y compris une vidéo filmée par un auxiliaire, indiquent que les insultes ont été lancées avant l’assaut physique. Alors que le Caïd a tenté de contacter la police face au refus de se conformer au groupe, “CB” a filmé la scène. C’est lorsque le fonctionnaire a tenté de l’empêcher de lui avoir fait deux gifles. Les quatre individus auraient alors essayé de fuir en voiture, sans l’atteindre. Le CAïd a reçu un certificat médical pour des blessures entraînant 30 jours d’arrêt de travail.

Lire: Maroc: une mère en prison après une gifle à un Caid

Au cours de l’arrestation qui a suivi, une résistance marquée par des dégradations matérielles au poste de police et des insultes répétées envers la police a été signalée. Les quatre accusés, placés en garde à vue, ont été poursuivis pour rébellion, outrage des fonctionnaires dans l’exercice de ses fonctions et des agressions physiques, des infractions relatives aux articles 263, 267 et 300 du Code pénal.

Entendu par la police judiciaire, “CB”, 25 ans, a expliqué sa version des faits. Elle a fait valoir que son mari “BM”, qui est venu revendiquer la marchandise de son beau-frère, aurait été victime de “violence et séquestration” de la part du Caïd. Elle a admis une altercation physique avec ce dernier – parlant de coups de poing et non de gifle – expliquant qu’elle avait agi dans un état d’auto-défense quand il voulait l’empêcher de filmer. Elle a précisé: “Je n’ai pas supporté de voir mon mari être attaqué, alors j’ai filmé l’incident avec mon téléphone. Mais le Caïd a essayé de m’empêcher par la force, ce qui m’a poussé à me défendre.”