
Un projet du roi Mohammed VI concernant la souffrance MRE
Établir un cadre structuré, capable de soutenir les Marocains du monde, souvent confrontés à des obstacles dans leurs relations avec l’administration ou dans leur intégration à distance dans la vie nationale. C’est l’objectif de la Fondation Mohammedia pour les Marocains résidant à l’étranger. Plus de quatre mois après l’annonce de sa création par le roi Mohammed VI, aucune avance significative n’a été enregistrée. Le Parlement marocain n’a pas encore légiféré dans cette direction. Un retard dans la création d’une grande institution qui surprend de nombreux Marocains résidant à l’étranger (MRE). Ils s’inquiètent également du manque de transparence sur les raisons qui pourraient l’expliquer, rapporte Rue20.
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Ce retard serait lié à la fois à la lenteur bureaucratique et à un manque de volonté politique de la part des élus. Si le budget ou les défis organisationnels ont été mentionnés, aucun calendrier n’a encore été spécifié. Le retard dans la réalisation du projet serait-il également lié au fait que les MRES sont peu représentés dans les circonscriptions locales et ont donc une capacité d’influence politique limitée? Le projet trace tandis que les MRES seront bientôt nombreux pour décider de retourner dans le pays pendant la saison estivale dans le cadre de l’opération Marhaba et certains d’entre eux seront à nouveau confrontés à des services de lenteur administratif ou de services consulaires saturés.
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Avec ces observations, certains appellent au début des représentants de la nation, la mise en œuvre de la Fondation Mohammedia devant passer un cadre juridique clair et un engagement formel. Il s’agit de définir les délais, de structurer la gouvernance, d’établir des priorités. Un emploi qui est des prérogatives des parlementaires.