
Une nure en prison après une gifle dans un caimbre
“Mon client est une femme qui a été victime de violence”, a déclaré mercredi avocat du MRE, Bouchaïb Essoufi, dans un bref plaidoyer. Il a accusé les autorités publiques de “agir selon un comportement négatif”. Il a assuré que son client “avait été violé, ce qui a conduit à une réaction de sa part”.
Accompagnée de son mari, le MRE avait tenté de récupérer des articles de son frère, un vendeur de rue et un autre proche, que les autorités compétentes de la préfecture de Skhirat-Témara n’avaient saisi sur l’espace public. Ces articles étaient en vente. Ils se sont tous rendus plusieurs fois au siège de la septième annexe administrative, harcelant les agents des forces auxiliaires et des fonctionnaires afin de récupérer leurs affaires.
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La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre une personne qui se bat avec un membre des forces auxiliaires et un agent d’autorité lors de l’une de ces aller-retour au siège de l’annexe administrative. Pique au cœur, cette personne, également MRE, a montré sa détermination à se battre avec les membres de l’autorité locale. Un autre individu essayait d’apaiser l’argument. Pendant ce temps, un caïd regardait le combat.
Le MRE a filmé la scène. Dans le processus, le Caïd est intervenu pour l’empêcher de filmer le combat à l’entrée du siège de son district. Un geste qu’elle n’a pas apprécié. Cette femme a sauté sur lui pour le gifler deux fois.
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Vendredi 21 mars, le vendeur de rue, son frère, sa femme et leur collègue ont tous été portés devant la poursuite du tribunal de Témara de première instance, puis mis en détention, accusé de scandaleux envers les fonctionnaires et la violence contre un fonctionnaire.
Mercredi, le tribunal de Témara de première instance a reporté le procès du MRE, rapporte Alyaoum24ajoutant que le juge a annoncé qu’il déciderait de la demande de libération provisoire présentée par la défense de l’interrogatoire.