
Une zone logistique géante dans la région de Casablanca
Améliorer les infrastructures et soutenir l’activité économique dans la région de Casablanca-Settat, qui verra également la création de zones industrielles similaires à Zenata, dans la région de Mohammedia, Laghdira, province d’El Jadida, ainsi qu’à Had Soualem, dans la province de Berréchide. Il s’agit de l’objectif poursuivi par les autorités de la région en se lançant dans la construction d’une zone logistique dans la commune de Oinled Saleh, sous la province de Nouaceur. Ce projet a été approuvé par le Conseil de la région de Casablanca-Settat, lors de la session extraordinaire tenue jeudi dernier.
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Déjà, les autorités de la région de Casablanca-Settat ont publié une superficie de 70 hectares, pour le développement de cette zone logistique, pour un budget estimé à environ 550 millions de dirhams. Ce projet devrait générer environ 1 400 emplois directs, avec un investissement planifié total de 1,7 milliard de dirhams. Cette zone logistique fait partie d’un accord de partenariat entre le ministère des Transports et de la Logistique, la région de Casablanca-Settat, le Conseil régional de Casablanca-Settat, l’agence urbaine de Casablanca, la province de nouaceur, le Conseil municipal d’Oulad Saleh, l’agence marocaine pour le développement des activités logistiques et la confédération générale des entreprises au Maroc (CGEM).
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Cependant, le projet se heurte à une difficulté majeure: certains propriétaires refusent de vendre les terres concernées. Pour résoudre ce problème, le prix de vente initial de ce domaine, destiné à l’agence marocaine pour le développement d’activités logistiques, précédemment fixé à 130 dirhams par mètre carré a été révisé à 200 dirhams après les interventions des fonctionnaires de la municipalité d’Oulad Saleh avec le ministère de l’Intérieur, rapporte Se débattre. La question est également arrivée au Parlement marocain. Et, l’agence marocaine chargée de réaliser ce grand projet économique a ensuite été obligée de verser une compensation de 2 000 dirhams par mètre carré pour les dommages de surface, ainsi que 1 000 dirhams pour les bâtiments en tôle, en plus de compensation pour les plantations et autres éléments touchés.