condamnation à mort pour le fils d’un haut fonctionnaire
Appelé à témoigner lors de l’audience du 10 octobre, le médecin légiste qui a pratiqué l’autopsie du corps de la victime, un homme d’affaires, a révélé les causes du décès. Le jeune homme est mort après avoir été brûlé vif, deux jours après avoir rencontré l’assassin qui, selon les investigations menées par la police judiciaire, l’avait enfermé dans le coffre de sa voiture.
Le représentant du ministère public a demandé le report de ce procès en raison de l’hospitalisation de l’accusé au centre cardiovasculaire d’Inezgane (Souss-Massa), alors qu’il quittait la prison d’Aït Melloul pour le tribunal. Mais le président de la chambre criminelle a rejeté cette demande, estimant que le dossier était prêt à être examiné, rapporte Assaba.
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Le prévenu, fils d’un parlementaire, s’est retrouvé devant le tribunal en fauteuil roulant. Sa défense avait demandé le renvoi de l’affaire devant la chambre criminelle, au motif que son client souffrait d’une maladie mentale. Le président du tribunal a déclaré disposer d’une expertise médicale qui attestait de la bonne santé physique et mentale de l’accusé.
Au terme d’une enquête approfondie de 9 mois, le juge d’instruction a décidé de poursuivre le jeune homme de 27 ans pour le meurtre de la victime. Le procès s’est ouvert le 22 juillet et s’est terminé mardi avec la condamnation à mort.