
Le Maroc et l’Espagne accélèrent sa réalisation
Le Maroc et l’Espagne souhaitent que cette liaison ferroviaire via un tunnel sous-marin soit opérationnelle avant la Coupe du monde 2030 qu’ils co-organisent avec le Portugal. Ce projet de longue date a été réactivé en février, lors de la réunion de haut niveau Maroc-Espagne. « Il s’agit d’une nouvelle étape dans la relance d’un projet dont nous avons commencé le parcours en 1981 », a déclaré en avril Raquel Sánchez, ministre espagnole des Transports, de la Mobilité et de l’Agenda urbain.
Depuis lors, les études réalisées par la société d’études espagnole SECEGSA ont confirmé la viabilité du projet et la possibilité de le réaliser en cinq ans, rapporte Hespressrappelant l’engagement renouvelé des autorités marocaines et espagnoles pour construire ce tunnel sous le détroit, dont l’importance stratégique pour les deux pays et pour les continents européen et africain n’est plus à démontrer.
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L’Union européenne, le Royaume-Uni, la Chine et les Etats-Unis soutiennent ce projet qui, selon eux, renforcera les liens entre l’Afrique et l’Europe. La Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID) et la Banque arabe, ainsi que des pays asiatiques comme le Japon, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite sont également intéressés par ce projet.
Cette liaison ferroviaire sous le détroit qui reliera l’Espagne et le Maroc, puis l’Afrique et l’Europe, contribuera à réduire les coûts de transport et de logistique et à promouvoir les échanges commerciaux entre les deux continents. Cela facilitera également la circulation des personnes et renforcera les liens entre les peuples africains et européens. A moyen terme, il devrait permettre le transit de plus de 13 millions de tonnes de marchandises et 12,8 millions de passagers par an, selon les données de la SECEGSA.