Des propos « irresponsables » du chef du Hamas condamnés au Maroc
Le Mouvement populaire (MP) est en colère contre le Hamas. En cause, les propos tenus par son leader dans une vidéo diffusée lors de la réunion organisée par le PJD à Rabat dimanche. Dans cette vidéo, Khaled Mechaal a appelé les Marocains à dénoncer et à annuler les accords d’Abraham, qui lient notamment les États-Unis, Israël et le Maroc, sans souligner les efforts déployés par le peuple marocain et le roi Mohammed VI pour soutenir fermement la cause palestinienne. Depuis l’attaque spectaculaire et surprise du Hamas et la réponse israélienne, les Marocains manifestent pour la Palestine et réclament un cessez-le-feu.
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Le député s’étonne, dans un communiqué signé de son secrétaire général, Mohammed Ouzzine, des “récentes déclarations du leader du mouvement Hamas, Khaled Mechaal, qui a dénoncé de manière flagrante la position du Maroc, du Roi et du peuple”, sans mentionner le soutien continu du Royaume au peuple palestinien pour qu’il puisse réaliser son « droit légitime à établir un État indépendant et pleinement souverain, avec Jérusalem-Est pour capitale, conformément à la solution à deux États ». Une position que le Maroc ne cesse de réitérer. Lors du sommet conjoint arabo-islamique tenu dans la capitale saoudienne, Riyad, le royaume a affiché cette position.
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Aux yeux du Mouvement populaire, les déclarations de Khaled Mechaal contre le Maroc, “outre l’absence de conditions minimales de tact et de standards diplomatiques”, s’apparentent à “une tentative d’imposer le diktat à un Etat indépendant”. Condamnant les propos « irresponsables » de Khalid Mechaal, le député estime que le leader du Hamas sert un « agenda en dehors du contexte de la question palestinienne ».
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Ce parti d’opposition assure également que le Maroc “restera mobilisé pour accorder, sans restriction ni condition, son soutien au peuple palestinien”. “Le soutien au peuple palestinien est une question de principe à laquelle le Roi et le peuple marocain croient fermement, car ce soutien n’est pas soumis aux marchandages, aux contextes éphémères et à la surenchère”, conclut le député.