Flambée des prix des tomates au Maroc : comprendre les causes
Les prix des tomates sont particulièrement élevés au Maroc cet automne. Un kilo de tomates coûte entre 8 Dh/Kg et 9 Dh/Kg chez le détaillant. La cause de cette épidémie était les basses températures sans précipitations, ce qui a eu un impact négatif sur la production de tomates. “Les rendements en tomates ont diminué ces derniers jours en raison du refroidissement du climat dans la région Souss Massa”, qui assure 85% de la production nationale, explique Mustapha Aouragh, producteur de tomates, cité par le site spécialisé. FreshPlaza. Il précisera que « la semaine dernière a marqué la fin d'un long été, mais les températures sont un peu trop basses en ce moment. La journée débute avec une température de 10 degrés dans la région d'Agadir. Les rendements de tomates sont tombés à 500 kg par hectare et par jour en moyenne, avec une récolte tous les deux jours, contre 1 000 ou 1 200 kg il y a deux semaines.
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La situation environnementale explique également la flambée des prix des tomates. « L'effet gel » dû à une vague de froid sans précédent, les pertes dues au ToBRFV affectent les volumes. “L'arrachage des plants contaminés reste la seule solution, et les volumes perdus varient d'une semaine à l'autre et d'un producteur à l'autre”, assure Aouragh, notant qu'il est difficile d'établir une moyenne pour l'ensemble de la région pour la saison qui vient de démarrer. . “Mais nous avons enregistré moins de pertes grâce à la baisse des températures, mais aussi grâce à l'augmentation des connaissances des producteurs en matière de prévention des contaminations”, ajoute-t-il.
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Cette forte baisse de la production n'est pas sans conséquences sur les exportations. “Il y a une nette augmentation de la demande des acheteurs des Pays-Bas, qui n'est pas facile à satisfaire pleinement, étant donné que les exportateurs sont tenus d'honorer leurs contrats avec notamment les acheteurs de France et du Royaume-Uni, qui achètent davantage sous contrat”, » précise le producteur. Cette situation le pousse également à privilégier la culture du poivron. “La filière tomate est devenue tellement compliquée et imprévisible que j'ai opté cette saison pour les poivrons, moins exposés à la pression virale, ainsi que les petits fruits”, explique Aouragh.
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Outre les tomates, les cultures dont les stades de développement sont sensibles au gel, comme les arbres fruitiers en fleurs, les légumes à feuilles tendres et les cultures de printemps, sont également vulnérables au froid, rapporte-t-on.