L'Algérie veut rivaliser avec le Maroc
L'Algérie veut rivaliser avec les pays de la région, dont le Maroc, dans le secteur automobile. Dans ce sens, une nouvelle usine Fiat a été implantée à Oran, dans l'ouest du pays, pour un coût de 200 millions d'euros “afin de montrer les possibilités que l'Algérie peut offrir aux investisseurs étrangers”, rapporte Atalayar. Cette usine d'assemblage “a été achevée en un temps record d'un an, avec une capacité de production de 90.000 voitures par an”, a assuré Carlos Tavarez, PDG de Stellantis – la maison mère de Fiat. L'usine « commencera à produire 50 000 voitures par an, pour atteindre 80 000 voitures en 2026 », a expliqué Ali Aoun, le ministre algérien de l'Industrie.
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En Algérie, le secteur automobile a été mis à mal par la décision du président Abdelmajdid Tebboune de fermer des usines parce qu'« elles ne faisaient que mettre des roues », en échange d'avantages fiscaux importants. Il avait également ordonné de cesser d'importer un volume important de véhicules. Cette décision a eu un impact négatif sur des entreprises comme Nissan, qui a annoncé en 2019 l'implantation d'une usine en Algérie pour un coût d'environ 160 millions d'euros. La longueur des procédures bureaucratiques, le manque de garanties en matière de droits judiciaires sont les autres facteurs qui ont freiné la croissance de l'industrie automobile en Algérie.
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Aujourd'hui, l'Algérie veut adopter une nouvelle stratégie pour redynamiser le secteur. Mais il aura fort à faire pour rivaliser avec des pays de la région comme le Maroc, premier centre de production automobile d'Afrique, devenu leader du secteur automobile en Afrique du Nord et au Maghreb. Le royaume compte aujourd'hui plus de 250 équipementiers automobiles, dont beaucoup sont des filiales d'entreprises étrangères, qui emploient quelque 220 000 personnes. Selon les données de l'Office des changes, le secteur automobile marocain a connu une forte croissance de ses exportations, atteignant près de 116,38 milliards de dirhams à fin octobre 2023, soit une hausse de 30,5% par rapport à la même période. période de l’année précédente.