Des enseignants marocains sanctionnés
Cette mesure, perçue comme une sanction suite aux grèves en cours dans l'éducation nationale, retire à partir du 20 décembre toutes les autorisations précédemment accordées pour l'année scolaire 2023/2024. Les enseignants ne pourront désormais exercer que dans leurs établissements d'origine, ce qui met un terme aux à une pratique courante jusqu’à présent.
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Les effets de cette décision se font sentir dans un contexte de tension marqué par 13 semaines de grèves, rappelle le journal Assaba. Ce mouvement a entraîné la perte de 300 heures d'enseignement pour sept millions d'étudiants répartis dans 12 000 établissements. Alors que le premier semestre touche à sa fin, l'ampleur des perturbations est considérable, avec une perte totale estimée à deux milliards et 100 millions d'heures d'enseignement, un déficit difficile à combler.
Parallèlement, la journée du 21 décembre a été marquée par une manifestation des enseignants à Rabat pour maintenir la pression sur le gouvernement. Ils ont exprimé leur mécontentement face à l'accord du 10 décembre entre le gouvernement et les syndicats, censé améliorer les salaires mais jugé insatisfaisant.