Au Maroc, des patrons de cafés accusés d'avoir empoisonné leurs clients
Des employés de plusieurs cafés de différentes villes “ont divulgué des informations indiquant que des produits chimiques avaient bien été ajoutés au café”, a révélé mardi à Madar21 une source professionnelle. De quoi faire réagir Noureddine El Harraq, président de la Fédération nationale des cafétés et restaurateurs du Maroc (ANPCRM), qui est revenu sur la question écrite du groupe parlementaire RNI à H24info. Selon lui, cette question est une « sorte de réaction » à l'un des communiqués de la Fédération adressés au gouvernement sur « la situation difficile des cafés et restaurants ».
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“Ce député aurait normalement dû évoquer le problème principal, à savoir les fermetures successives et la multiplication des cafés au niveau national”, s'alarme El Harraq, rejetant en outre tout lien entre pratiques frauduleuses (café mélangé à des substances chimiques) et hausse des prix du café. . “Il se pourrait que ces processus soient l'œuvre de cafés ambulants et informels, qui ne sont soumis à aucun contrôle”, estime-t-il.
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Le président de la fédération assure qu'il n'a aucune information sur l'utilisation de cet arôme chimique par les cafés, ni n'en a entendu parler dans le passé, et qu'aucun de ses collègues, « même 99,99% des propriétaires de café », n'en est informé. substance. « Nous recevons un colis scellé de six kilos. Comment savoir s’il contient ou non une substance chimique ? », s'interroge-t-il, ajoutant que si ces informations s'avèrent exactes, la première responsabilité incombe en premier lieu à l'ONSSA qui doit jouer son rôle comme il se doit.