le scandale s'amplifie
L'Association Défi pour l'égalité et la citoyenneté critique la diffusion de photos intimes et parfois compromettantes de femmes et parfois de jeunes adolescentes marocaines et algériennes sur des sites de partage de photos. Dans un communiqué, elle appelle les autorités marocaines à adopter une législation visant à contrôler efficacement la politique de confidentialité au sein des réseaux sociaux. « La vie privée est sacrée, ce qui est confirmé par la constitution marocaine et toutes les conventions internationales auxquelles le Maroc a adhéré et ratifié, et qui se traduisent dans la législation nationale, notamment la loi 103.13 relative à la lutte contre les violences à l'égard des femmes, la loi 27.14 relative à la lutte contre la traite des êtres humains, et notamment la loi n°09.08 relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel”, a-t-elle rappelé.
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L'association appelle également les militants, les utilisateurs des réseaux sociaux et la presse à protéger la vie privée des victimes en ne diffusant pas d'images et de vidéos, « car elles constituent des éléments matériels d'actes criminels qui relèvent de la sanction pénale ». diffusion d'images et de vidéos sur des femmes et des jeunes adolescentes marocaines qui pourraient être poussées à envisager le suicide en raison de la dénonciation et de la diffamation qui ont porté atteinte à leur vie privée, note l'association.
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Ces appels de l'Association font suite à une révélation faite par l'informaticien marocain, Amin Raghib. Selon lui, des photos intimes et parfois compromettantes de femmes et parfois de jeunes adolescentes marocaines et algériennes ont été diffusées sur des sites de partage de photos suite au piratage par des pirates de nombreux comptes de réseaux sociaux, notamment Snapchat. Il affirme n'avoir évoqué que le cas d'une Marocaine dont le compte avait été piraté et dont les photos privées avaient été publiées sur d'autres sites. Il ajoutera également qu'il a été surpris de constater qu'au bout d'une heure ou deux de son live sur le sujet, les différents liens qui publiaient des photos de jeunes filles marocaines étaient supprimés. Selon lui, il pourrait s'agir d'un piratage de comptes sur l'application Snapchat ou d'un piratage de téléphones.