la guerre des sabots fait rage
Ces derniers estiment que cette pratique est contraire aux décisions de justice et restreint la liberté de circulation garantie par la Constitution. Ils ont également adressé une plainte au wali de Rabat et ont demandé l'annulation de la décision de l'entreprise et du conseil municipal.
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Malgré une décision définitive interdisant l'utilisation de sabots, l'entreprise continue de les utiliser. La maire, Asmaa Rhlalou, refuse d'inscrire à l'ordre du jour du conseil municipal une discussion sur la situation de l'entreprise, dont son mari était président du conseil d'administration. Un membre de la Fédération de la Gauche, cité par Al-Akhbar, a déclaré : « Nous espérons que l'enquête du parquet sera achevée et que les responsables de la situation désastreuse de l'entreprise seront traduits en justice. »
Le Wali de Rabat a déjà demandé un audit des transactions financières de « Rabat Parking » en raison de soupçons de corruption. La maire a refusé de divulguer les résultats de l'audit qu'elle avait accepté de réaliser sur les finances de l'entreprise.