La solution du Maroc au stress hydrique
Les autorités marocaines ont mené à bien un premier projet d'autoroute fluviale reliant le fleuve Sebou au bassin du Bouregreg. Il s'agit cette fois de relier le barrage d'Oued El Makhazine au port d'El Boughaz Fadil pour pallier à la pénurie d'eau potable qui frappe durement la région de Tanger, rapporte-t-on. Rue20.
Plusieurs mesures ont été prises par différents départements sectoriels ainsi que par les autorités régionales pour approvisionner les populations en eau potable. Le ministère de l'Agriculture a déjà lancé un projet urgent pour relier plusieurs bassins, rapporte-t-on, ajoutant que le gouvernement a également annoncé la construction et la réhabilitation d'usines de dessalement, dont certaines seront alimentées par des énergies renouvelables (photovoltaïque).
A lire : Maroc : on commence à voler… l'eau
De même, des systèmes d’irrigation modernes seront mis en place pour rationaliser l’eau. L'élaboration d'un plan hydrographique national est également prévue, qui implique le recensement de toutes les ressources en eau afin d'approvisionner les villes du royaume selon les priorités. Face à l'urgence, le gouvernement s'emploie à lancer les travaux de l'usine de dessalement de Tanger, assurent les autorités de la région.
Dans le cadre d'un plan global 2020-2050, le Maroc a récemment alloué 383 milliards de dirhams (37,6 milliards de dollars) pour améliorer les infrastructures hydrauliques domestiques et agricoles. Le programme, qui vise à améliorer la qualité de l'eau potable, prévoit la construction d'une usine de dessalement sur la côte atlantique, d'une station d'épuration sur la côte méditerranéenne.