Une mauvaise surprise attend les Marocains à la pompe
Fin janvier, une hausse de près de 40 centimes le litre a été constatée dans les stations-service et une nouvelle hausse devrait être enregistrée à la mi-février. Mais les distributeurs se sont abstenus d'augmenter leurs prix en février. L'inflation persistante et le faible pouvoir d'achat des Marocains ont sans doute conduit les distributeurs à prendre une telle décision, explique le quotidien Inspirations écologiquesMostafa Labrak, expert en énergie et directeur général d'Energysium consulting.
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Par ailleurs, les sociétés de distribution pétrolière n'ont pas augmenté leurs prix en raison de la sanction récemment infligée par le Conseil de la Concurrence à neuf d'entre elles pour pratiques anticoncurrentielles, précise-t-on, ajoutant qu'elles doivent désormais « fournir un reporting, à fréquence trimestrielle, sur l'état de la concurrence ». des achats, des stocks, des évolutions et variations des marchés internationaux, ainsi que des répercussions (qu’ils entraînent) sur les prix sur le marché national ».
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Les distributeurs ne pouvant contenir indéfiniment leurs marges face à des prix du pétrole qui poursuivent leur tendance haussière, les prix à la pompe vont s'envoler dans les semaines à venir. Les consommateurs devraient s'attendre à une hausse d'un dirham par litre à la fin de ce mois, indique le média spécialisé, notant que les prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2024 ont été revues à la baisse, selon un récent rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). ).