Casablanca met de l’ordre dans les « Airbnbs »
En application des textes en vigueur, les appartements doivent obtenir un permis avant de proposer des services d'hébergement via des plateformes électroniques internationales comme Airbnb. Mais de nombreuses résidences hôtelières à Casablanca ne remplissent pas cette condition.
Les professionnels du tourisme se sont plaints auprès du directeur de l'Agence urbaine de Casablanca (AUC) de la prolifération de ces appartements hôteliers illégaux dans la ville, rapporte une source anonyme à Maroc Nouvelles du monde. Les professionnels ont expliqué que cette situation leur cause un préjudice énorme et ont demandé à l'AUC, sous la tutelle du ministère de l'Intérieur, ainsi qu'au ministère du Tourisme, de prendre des mesures à l'encontre de ces promoteurs immobiliers.
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Les autorités casablancaises veulent sévir contre les appartements hôteliers fonctionnant sans autorisation. Désormais, les appartements fournissant des services d'hébergement via la plateforme Airbnb doivent introduire une demande d'obtention d'une licence, conformément au décret n° 2.23.441 et à la loi n° 80.14 relative aux établissements touristiques et autres formes d'hébergement touristique.
Par ailleurs, l'AUC envisage de réduire à 20% le pourcentage de nouveaux appartements hôteliers dans la ville et de revoir les conditions de délivrance des permis de construire par l'Etat. Casablanca est l'une des meilleures destinations touristiques au monde. C'est la quatrième meilleure ville d'Afrique où vivre, travailler et étudier, selon le Brand Finance Cities Index 2023.