Une nouvelle bataille oppose le Maroc à l’Algérie
Invité à commenter la bataille entre le Maroc et l’Algérie pour le poste de vice-président de l’Union africaine dans « La Semaine de JA » sur RFI, François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique, a indiqué que quatre femmes sont en lice pour le poste de « numéro 2 de l’UA », dont la Marocaine Latifa Akharbach et l’Algérienne Selma Malika Haddadi. Et de commenter : « Quand on connaît le niveau de tensions entre l’Algérie et le Maroc, tristement illustré par la bagarre entre diplomates des deux pays il y a quelques jours à Tokyo, on imagine qu’ils ne se feront aucun cadeau ». Ce poste devrait revenir à l’Afrique du Nord.
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Ce n’est pas la première fois qu’une bataille pour le poste de vice-président de l’UA oppose le Maroc à l’Algérie. En 2022, l’absence de consensus avait fait que le poste de premier vice-président était resté vacant. Le Kenya et les Comores lorgnaient le poste, mais Nairobi avait fini par céder. Pour éviter que les Comores, considérées comme proches du Maroc, n’accèdent à la présidence de l’organisation, Alger avait encouragé à la dernière minute la candidature du Kenya. L’an dernier, Rabat et Alger avaient déposé leurs candidatures, mais le poste de « numéro 2 de l’UA », qui devait être pourvu, est resté vacant depuis. Outre le poste de vice-président, celui de président de la Commission de l’Union africaine (UA) est également en jeu. Qui succédera au Tchadien Moussa Faki Mahamat ?