La responsabilité première du Conseil de sécurité des Nations Unies dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales réaffirmée lors de la 18e réunion consultative avec le CPS de l’UA
Un communiqué conjoint adopté par les membres du CPS-UA, dont le Royaume du Maroc, et le CSNU, à l’issue de leur 18ème réunion consultative conjointe annuelle au siège des Nations Unies à New York, pour délibérer sur les questions de paix et de sécurité en L’Afrique a réitéré une fois de plus cette position.
Lors de cette réunion, la délégation marocaine présidée par l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), Mohammed Arrouchi, a affirmé le principe de la primauté du Conseil de sécurité des Nations Unies. dans le traitement des situations de paix et de sécurité dans le monde et en particulier en Afrique ainsi que la politique prônée par le Maroc pour répondre aux défis de paix et de sécurité à travers une approche intégrée et multidimensionnelle qui repose sur le nexus : paix, sécurité et développement qui vise aider les pays africains et les accompagner à répondre aux besoins et aux aspirations de leurs citoyens en termes de paix, de stabilité et de développement durable.
Ainsi, le CPS de l’UA et les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont réaffirmé, une fois de plus, la responsabilité première du Conseil de sécurité des Nations Unies dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, en particulier en Afrique, conformément à l’article 24 de la Charte des Nations Unies.
En outre, ils ont réaffirmé que le développement, la paix et la sécurité sont interdépendants et synergiques et ont souligné la relation entre la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable et l’Agenda 2063 de l’UA, tout en reconnaissant la nécessité d’une approche globale et intégrée du maintien de la paix.
Ils ont félicité les jeunes et les femmes pour le rôle essentiel qu’ils jouent aux niveaux national, régional, continental et mondial dans la prévention de la violence, la promotion de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du développement socio-économique. économique, ainsi que dans les efforts visant à établir les fondations de sociétés pacifiques.
Ils ont également souligné la nécessité d’investir dans les jeunes et les femmes dans la recherche, le renforcement des capacités, la création d’emplois, le mentorat et les initiatives de développement socio-économique qui leur permettent de jouer activement leur rôle dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité, ainsi que de leur inclusion financière.
En outre, les deux Conseils ont exprimé leur profonde préoccupation face à la vulnérabilité accrue des enfants face à six violations graves de leurs droits dans des situations de conflit, tout en condamnant dans les termes les plus fermes le recrutement et l’utilisation continus d’enfants sur le continent par les belligérants dans les conflits, notamment les belligérants non étatiques. les groupes et forces armés, ainsi que les organisations terroristes.
Ils ont souligné la nécessité pour tous les États de veiller à ce que tous les auteurs de violations et d’abus contre les enfants soient tenus responsables, notamment par des enquêtes rapides et systématiques et, le cas échéant, par des poursuites et des condamnations.