l’utilisation discrète des smartphones pour blanchir de l’argent sale
Des centaines de smartphones de luxe arrivent chaque semaine de Melilla et sont déversés sur le marché de Nador et de plusieurs autres villes du royaume. “Ces appareils, transportés par des particuliers bénéficiant de l’assouplissement du contrôle au poste frontière, sont ensuite revendus dans le circuit parallèle sur le marché marocain”, informe Assabaprécisant que « cette activité nuit à l’économie marocaine et alimente le crime organisé en le finançant ».
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“Derrière l’aspect paisible et routinier du passage de la frontière entre Melilla et Bni Nsar, depuis l’éradication du phénomène de contrebande, des réseaux de blanchiment d’argent sont aujourd’hui actifs”, note le quotidien, ajoutant que ce trafic de smartphones de luxe est l’œuvre d’un Ressortissant marocain établi à Melilla et ses complices au Maroc qui récupèrent ces téléphones et les livrent aux revendeurs établis à Nador et dans certaines grandes villes du royaume.
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Selon le quotidien, il ne s’agit pas “d’une simple activité de contrebande de marchandises, mais d’un moyen de blanchiment de l’argent du trafic de drogue, générant chaque semaine des sommes importantes”. Et d’insister : « Ce n’est pas seulement la contrebande qui prive l’Etat de recettes fiscales, de droits et taxes, mais la cheville ouvrière d’un réseau de blanchiment d’argent issu du trafic international de drogue ».