Désordre à Casablanca après la fermeture brutale d’un groupe scolaire
A Casablanca, les élèves inscrits dans le groupe scolaire Bourgogne ne pourront pas terminer l’année scolaire en raison de la fermeture de l’établissement sans préavis. Une situation qui provoque le désarroi des parents d’élèves qui demandent une intervention urgente du ministère de l’Éducation nationale. Inquiète, la députée Atika Jabrou, membre de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), interpelle Mohamed Saad Berrada.
Si la direction du groupe scolaire Bourgogne à Casablanca justifie la fermeture par des problèmes juridiques concernant la légalité de l’école, signalés à la rentrée, cette décision soudaine suscite l’incompréhension des parents en raison de son impact. Les parents d’élèves doivent trouver un établissement alternatif en milieu d’année scolaire. Un véritable calvaire en perspective, car les étudiants se retrouvent privés de leurs relevés de notes, le système « Massar » ayant été désactivé par l’établissement. Résultat : il est difficile, voire impossible, pour les parents d’inscrire leurs enfants ailleurs alors que beaucoup d’entre eux ont déjà payé les frais de scolarité toute l’année, et ne peuvent espérer aucun remboursement.
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Face à la situation, l’Association des Parents d’élèves appelle les autorités à autoriser la réouverture temporaire de l’établissement, pour donner des garanties que leurs enfants ne perdront pas une année scolaire entière. Pendant ce temps, les parents continuent de chercher toutes les solutions possibles pour sauver leurs enfants d’un avenir incertain. Certains envisagent de s’adresser au tribunal, tandis que d’autres recherchent désespérément des écoles alternatives.
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La question est parvenue au Parlement marocain. Dans une question écrite, la députée Atika Jabrou, membre de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), demande au ministre de l’Éducation nationale et des Sports, Mohamed Saad Berrada, de révéler les véritables raisons de la fermeture brutale du groupe scolaire de Bourgogne. Elle a également appelé le ministère à prendre des mesures urgentes pour remédier à la situation. L’élu a ainsi insisté sur la nécessité de maintenir l’activité de l’établissement au moins jusqu’à la fin de l’année scolaire.