Décès d’un patient dans une clinique de Casablanca, médecins au tribunal
Tout est parti d’une plainte déposée par le mari d’une patiente décédée après s’être fait retirer l’utérus pour éradiquer une tumeur cancéreuse. Dans sa plainte, il accuse un médecin spécialisé en chirurgie gynécologique, un autre en chirurgie intestinale, ainsi que le propriétaire d’une clinique privée à Casablanca d’avoir causé la mort de son épouse par négligence et erreurs médicales, rapporte Assaba. Les prévenus sont poursuivis pour homicide involontaire et complicité. Une enquête approfondie, menée par les brigades criminelles, aurait révélé des erreurs qui ont provoqué la mort de la victime. Leur procès s’est ouvert devant le tribunal correctionnel de Casablanca.
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La patiente souffrait d’un cancer qui s’était propagé à son utérus. Maladie confirmée par le diagnostic. Elle sera ensuite hospitalisée pour une intervention chirurgicale visant à retirer l’utérus. L’opération est une réussite. Le mari de la patiente a déclaré que l’état de sa femme était initialement considéré comme normal. Mais deux jours plus tard, elle a commencé à ressentir de graves douleurs abdominales et a été ramenée à la clinique. D’autres tests ont révélé une infection du tube digestif et du liquide dans l’abdomen. Son mari attendait alors les résultats d’une nouvelle intervention. Mais il a été surpris d’apprendre que sa femme allait être transférée en urgence dans une autre clinique de la ville, en raison de complications inattendues, notamment au niveau des intestins.
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Les responsables du deuxième établissement ont déclaré avoir découvert que les intestins de la patiente se trouvaient à l’extérieur de son abdomen, attachés à un sac, et qu’elle avait de la fièvre. Le mari de la patiente contredit ces faits. Il a affirmé que les intestins de sa femme étaient en bon état après la toute première opération. Son épouse a été placée en soins intensifs et a subi des examens complémentaires. Les examens ont révélé qu’elle souffrait d’insuffisance rénale ainsi que de trois organes vitaux. Elle a reçu des soins intensifs et des antibiotiques, mais sa vie n’a pas été sauvée. Elle est décédée deux jours plus tard.