L’état alarmant des autoroutes marocaines inquiète
Intitulé « Mission exploratoire temporaire sur la Société nationale des routes », ce rapport préparé par la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines, de l’environnement et du développement durable de la Chambre des représentants constate un « état dégradé » des autoroutes, qui complique la vie des usagers. « La longueur du réseau et le manque de moyens pour la maintenance ont laissé de nombreux tronçons dans un état dégradé nécessitant une réduction de la vitesse, comme le tronçon Fès-Taza, ainsi que le non-suivi des programmes de maintenance face à l’augmentation de la vitesse. trafic sur le réseau », indique le document.
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Le rapport parlementaire constate également un manque d’éclairage sur la majorité des autoroutes, ainsi que l’arrêt de l’extension du réseau depuis 2015. Il aborde également « le manque de propreté et de produits d’entretien, l’absence d’exigences de prévention sanitaire et de sécurité aux les différents postes de péage”, dénonçant également “la multiplication des vendeurs ambulants dans les aires de repos, le manque de sécurité et les mauvaises odeurs dues aux déversements d’eau des camions transportant du poisson, ainsi que sur les nombreux dangers comme l’abondance des camions transportant du foin qui utilise l’autoroute la nuit, l’entrée des animaux et l’étroitesse des passages empruntés par la gendarmerie royale et les inspecteurs des douanes.
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Le rapport attire également l’attention sur “le nombre insuffisant de péages, notamment pendant les vacances et les week-ends, ce qui entraîne des embouteillages dans les gares et perturbe la circulation”. Le défi majeur auquel est confrontée la Société nationale marocaine des routes est l’organisation de la Coupe du monde 2030, aux côtés de l’Espagne et du Portugal. Cet « événement mondial fera de notre pays une destination pour les nations du monde. Il est donc impératif de fournir des infrastructures modernes qui reflètent la réputation et l’histoire du Maroc, tout en introduisant des technologies avancées pour évaluer l’état des autoroutes et accélérer leur entretien », a déclaré le président de la mission parlementaire qui a réalisé ce rapport.
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Dans cette perspective, Autoroutes du Maroc poursuivra les projets en cours, notamment les « travaux de construction de l’autoroute Tit Mellil – Berrechid, d’une longueur de 30 km et d’un coût de 2,5 milliards de dirhams ». L’objectif est de permettre aux usagers venant du nord et de l’ouest et se dirigeant vers le sud du Royaume d’éviter de traverser toute la ville de Casablanca, réduisant ainsi la durée du trajet, facilitant la circulation et garantissant la fluidité sur l’axe Tit Mellil – Sidi Maârouf, Axes Sidi Maârouf – Aéroport Mohammed V, ainsi que sur le projet de construction de l’autoroute continentale Rabat – Casablanca d’une longueur de 59 km et d’un coût de 6 milliards de dirhams, en vue d’améliorer le niveau de service offert aux usagers. de l’autoroute Rabat-Casablanca et prévenir tout embouteillage futur.