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Le Maroc va exporter des wagons vers l’Europe et l’Afrique
Exporter des wagons vers l’Europe et l’Afrique d’ici 2040. C’est l’ambition du Maroc pour les années à venir. Lors d’une intervention devant la Commission des Infrastructures, de l’Energie et des Mines, Abdessamad Kayouh a présenté le plan ferroviaire marocain à l’horizon 2040. Conçu dans une démarche participative pour tracer l’avenir du transport ferroviaire à moyen et long terme. à terme, ce plan comprend des projets visant à maintenir la robustesse du réseau actuel et à améliorer son efficacité, ainsi que d’autres concernant la connexion ferroviaire des nouveaux ports, en cohérence avec la stratégie nationale relative à l’apport et au suivi de l’évolution portuaire, industrielle et la logistique.
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Des projets d’extension du réseau ferroviaire à une vitesse maximale de 160 km/h, vers des villes non connectées actuellement au service ferroviaire, seront lancés, tout en tenant compte de l’efficacité économique du système ferroviaire et de son impact sur l’aménagement du territoire. . Il est également prévu de lancer d’autres projets pour étendre le réseau avec des lignes à grande vitesse reliant les centres d’échange, en choisissant un système de vitesse variant entre 220 et 320 km/h.
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La stratégie du Ministère des Transports et de la Logistique se divise en trois axes. Le premier concerne l’activité industrielle avec la création et le lancement d’une unité locale de fabrication de trains, ainsi que le développement d’un système de fournisseurs et de sous-traitants. Le deuxième axe concerne la maintenance : création d’un projet commun entre les constructeurs et l’Office national des chemins de fer pour garantir une maintenance régulière et industrielle, tout en maîtrisant les coûts. Concernant le troisième axe, il concerne les exportations. L’objectif est d’orienter l’unité de production industrielle vers le développement des exportations vers les marchés africains et européens.
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Qu’en est-il des avantages économiques directs de ce plan ? On peut citer la connexion de 43 villes marocaines au lieu de 23 actuellement au réseau ferroviaire, ainsi que la connexion de 87% de la population contre 51% actuellement, la connexion de 12 ports contre 6 actuellement, et celle de 15 ports internationaux. aéroports au lieu d’un seul. Ces projets, destinés à développer les infrastructures ferroviaires et à améliorer la qualité des services, pourraient générer environ 300.000 emplois, avec des investissements estimés à 96 milliards de dirhams à l’horizon 2030, dont 53 milliards de dirhams seront alloués à la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech, ainsi que le développement du transport ferroviaire régional sur le réseau actuel.