30 députés éclaboussés par des affaires de corruption
Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en qualité de présidents municipaux pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de fonds publics, de chantage et de falsification de documents publics.
De 25, la liste des parlementaires poursuivis est passée à 30, rapporte Assaba, précisant que deux ont depuis été acquittés. Ces élus, membres à la fois de la coalition gouvernementale et des partis d'opposition, sont accusés de divers délits financiers en leur qualité de président de municipalité.
Certains d'entre eux auraient détourné des fonds municipaux pour financer leur campagne électorale en vue de leur réélection. Ils sont accusés de détournements de fonds dans l'attribution de marchés publics et d'avoir eu recours à des manœuvres frauduleuses pour échapper aux contrôles lors des audits commandés par la Cour des comptes.
Lire : Maroc : un député devant le tribunal pour détournement de fonds
Pour limiter ces pratiques, les acteurs locaux proposent l'annulation des mandats parlementaires de ces élus. Une dizaine de parlementaires de l'actuelle législature ont déjà été démis de leur mandat, suite à une décision de la Cour constitutionnelle, rappelle le quotidien.
La Haute Cour a également accepté la démission de deux autres élus de la Chambre des Représentants, et sanctionné un élu de la Chambre des Conseillers, ajoute la publication, précisant également que certains élus poursuivis en justice ont vu leurs biens saisis, tandis que d'autres ont été saisis. interdiction de quitter le territoire.