Tanger, Rabat, Marrakech… La fièvre immobilière s’empare des villes hôtes de la Coupe du monde
Des villes comme Tanger, Agadir, Marrakech, Rabat et Casablanca, qui accueilleront la Coupe du monde 2030, que le Maroc co-organisera avec l’Espagne et le Portugal, connaissent une accélération des ventes et des achats immobiliers.
A l’approche de la co-organisation de la Coupe du monde 2030, l’euphorie s’empare du marché immobilier. En témoigne l’accélération des ventes et des achats immobiliers dans les villes marocaines comme Tanger, Agadir, Marrakech, Rabat et Casablanca, qui doivent accueillir des matchs de la compétition. Ces transactions reflètent l’intérêt croissant des propriétaires immobiliers pour la location d’unités résidentielles aux visiteurs pendant la période de la Coupe du monde. Le nombre de ces visiteurs pourrait dépasser les 2 millions de personnes. De quoi espérer une relance de tous les secteurs économiques en général et du secteur immobilier en particulier.
Lire : Maroc : les MRE dopent le marché immobilier
A Tanger, les opérations de construction et de bâtiment autour du stade Ibn Batouta connaissent un véritable coup d’accélérateur. Dans cette zone, les prix de l’immobilier ont également grimpé en flèche suite à l’annonce par la FIFA d’avoir attribué la Coupe du monde 2030 au trio Maroc-Espagne-Portugal. Selon les professionnels, la hausse du marché immobilier dans la ville de Tanger a atteint environ 20 pour cent. Résultat : le chiffre d’affaires du secteur immobilier, considéré comme un moteur essentiel de l’économie dans de nombreuses villes marocaines, connaît une nette hausse.
A lire : Immobilier au Maroc : des changements pour le transfert de propriété
Il reste à satisfaire les exigences d’établir des règles pour maintenir des niveaux acceptables d’offre immobilière pour toutes les catégories, ainsi que pour préserver la stabilité du marché immobilier après la fin de la Coupe du monde, compte tenu notamment du boom de la construction que le royaume a connu ces dernières années.