La Haye: Le Maroc réélu au Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques
L’élection du Maroc pour ce nouveau mandat, pour la période de mai 2025 à mai 2027, démontre une fois de plus la confiance des États parties au Maroc, compte tenu de l’engagement continu du Royaume en faveur des nobles objectifs de la Convention, à même de contribuer à l’avènement du un monde sans armes chimiques.
Lors de cette 29ème session, l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’OIAC, Mohamed Basri, a conduit la délégation du Royaume, composée notamment de membres des départements nationaux impliqués dans la mise en œuvre de la Convention d’interdiction nationale des armes chimiques.
Plusieurs points figurent à l’ordre du jour de cette session, notamment le suivi de la mise en œuvre des dispositions de la Convention, notamment les différents programmes de renforcement des capacités des États parties, le budget programme de l’Organisation au titre de l’année 2025, ou encore les mesures pour lutter contre la réémergence de la menace chimique.
Une place centrale est particulièrement accordée à la thématique des nouvelles technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle, dans l’agenda de l’Organisation. À l’heure où l’intelligence artificielle est au cœur des préoccupations mondiales, cet événement d’envergure a permis de poser les bases d’une réflexion approfondie sur le rôle, les opportunités et les défis que représentent les technologies avancées pour la Convention et les États parties.
A ce niveau, l’action du Royaume a été hautement saluée, tant par les responsables du Secrétariat technique de l’OIAC, dirigé par le directeur général, Fernando Arias, que par les groupes régionaux et les États membres de l’Organisation. . Le Maroc avait, en effet, accueilli, du 22 au 24 octobre à Rabat, la toute première conférence internationale de haut niveau de l’OIAC sur le rôle de l’intelligence artificielle dans le renforcement de la mise en œuvre de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques.
L’ambassadeur du Maroc a souligné, à cette occasion, la vision avant-gardiste du Royaume sur les technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle, qui peuvent bien être “un outil puissant pour la paix et la sécurité internationale”. .
M. Basri a souligné, à cet effet, “le devoir collectif” des États membres de veiller à ce que l’intelligence artificielle puisse être exploitée de “manière éthique et responsable et servir de catalyseur pour un monde sûr, où la paix est préservée pour les générations futures”.
Dans le cadre du débat général, le Représentant Permanent du Maroc a réitéré la position de principe et le fort attachement du Royaume aux objectifs de désarmement, de non-prolifération et de lutte contre les armes de destruction massive, tout en réaffirmant « le soutien sans faille à la nobles objectifs de la Convention.
Concernant le renforcement de la coopération entre l’OIAC et l’Afrique, l’Ambassadeur a souligné l’importance de la coopération Sud-Sud « active et active », mais aussi de la coopération Nord-Sud et Triangulaire, qui prend en compte les réalités spécifiques de chaque État partie et de chaque sous-État. -région.
Il a réaffirmé, dans ce sens, l’engagement du Royaume à optimiser la collaboration entre les pays membres africains, notamment à travers l’organisation de formations au niveau régional, visant le renforcement des capacités et le partage des bonnes pratiques en la matière, tout en mettant en avant les formations et exercices récents. organisée au Maroc, en faveur des États parties africains.
Par ailleurs, il convient de rappeler que le Royaume vient d’achever un mandat d’un an en tant que vice-président, au nom du groupe africain, de la Conférence des États parties de l’OIAC, qui a débuté de novembre 2023 à novembre 2024.