entre dégâts causés par le tremblement de terre et accueil chaleureux des habitants
Deux couples de Français (l’un de Clermont-Ferrand, l’autre de région parisienne) se sont rendus au Maroc en camping-car en octobre. Un voyage que Frédéric avait prévu en début d’année, avec un couple d’amis, bien avant le violent tremblement de terre qui a dévasté le Maroc. « Nous voulions explorer le sud du Maroc, que nous ne connaissions pas », confie-t-il au site. citrondeducampingcar.fr qui l’a contacté par téléphone. Avant de partir, ils s’assurent du bon déroulement de leur voyage. « Nous avons regardé sur la carte, et le circuit que nous avions prévu a été très peu impacté. Seule la région de l’Anti-Atlas nous a semblé sensible. Nous nous sommes renseignés auprès de la police locale, qui nous a indiqué que des bus passaient. C’étaient des petits bus… »
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À leur arrivée au Maroc, Frédéric et ses amis découvrent que « certains ponts s’étaient effondrés. Nous avons quand même réussi à nous déplacer, en traversant quelques rivières à l’ancienne : à gué, lorsque les oueds étaient à sec. Dans cette région, il y a aussi des dégâts dans les villages. L’armée et la Croix-Rouge marocaine étaient sur place. » Les deux couples traversent le Maroc du nord au sud, en direction de Ouarzazate et Mhamid.
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Ils avaient également constaté l’absence de touristes, notamment de camping-caristes européens. « Quand nous avons pris le bateau, il n’y avait personne à bord. A Gutierrez (Agence Viajes Normandie, à Cadix, NDLR) ils étaient contents de nous voir. Et une fois au Maroc, nous nous sommes retrouvés plusieurs fois avec deux campeurs dans le camping. » Les camping-caristes rencontrés se dirigeaient vers le Portugal. Un accueil chaleureux a été réservé à Frédéric et à ses amis. « Lorsque nous passions à proximité de villages dévastés, les gens n’étaient pas dérangés, ils nous montraient l’itinéraire et ils étaient heureux de voir arriver les touristes. Même à l’Igherm, dont la région est dévastée. Globalement, nous avons fait de belles rencontres, les gens sont vraiment accueillants dans cette région de l’anti-Atlas que nous ne connaissions pas. (…) »
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Frédéric ajoutera : « Ils ont la main sur le cœur, ce n’est pas la même démarche qu’à Marrakech. Au final, nous sommes très contents de notre voyage, et nous n’avons rencontré aucune difficulté particulière. »