maisons et restaurants sur des plages démolies
L'opération a débuté dans la commune de Martil, où des bâtiments construits sans autorisation sur la plage ont été démolis, indiquent des sources, ajoutant que la bande côtière de la province de Fahs-Anjra est également concernée par cette opération.
La même opération est en cours dans la ville de Tanger où l'occupation illégale du domaine public maritime est plus prononcée. Sur la plage de Malabata, de grands espaces ont été privatisés par des cafés et restaurants, avec la complicité de certains élus. Les habitants de la ville saluent cette action des autorités qui leur permettra de profiter pleinement de la plage.
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Dans une étude réalisée il y a environ un an, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) soulignait la nécessité d'interdire les constructions à moins de 100 mètres de la mer et de libérer les plages afin de garantir leur accès aux citoyens.
Le Conseil a rappelé que la bande côtière du Maroc s'étend sur plus de 3.500 km et que les activités économiques qui y sont exercées contribuent à 83% du produit intérieur brut du royaume et génèrent plus de 50% des emplois. Dans cette dynamique, le Conseil a recommandé de prendre des mesures pour valoriser le littoral, tout en veillant à la préservation de l'environnement.