
C'est la fin des auto-écoles sauvages au Maroc
Selon une décision du ministre du Transport et de la Logistique, publiée au Journal officiel, aucune auto-école ne sera délivrée d'agrément sans justifier qu'elle dispose d'instructeurs qualifiés, c'est-à-dire titulaires d'un permis ou d'un diplôme équivalent, ou d'un diplôme de technicien supérieur, et justifier d'au moins trois années d'expérience professionnelle dans le domaine de l'enseignement de la conduite automobile et de la sécurité routière, ou dans leur domaine de formation.
Les formateurs doivent également fournir une attestation de formation spéciale en pédagogie, et avoir une connaissance approfondie des textes législatifs et réglementaires régissant le domaine de l'enseignement de la conduite et de la sécurité routière, précise la note, ajoutant que les véhicules utilisés par les Auto-écoles doivent être homologués. par l'Agence Nationale de la Sécurité Routière, de même que les enseignements et les supports pédagogiques doivent être agréés.
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L'auto-école doit également disposer “d'une piste d'entraînement pavée à l'intérieur et délimitée par un mur extérieur et aménagée de manière à permettre un entraînement en toute sécurité, et dont la superficie ne doit pas être inférieure à 4 000 mètres carrés”, précise le note, soulignant également la nécessité de disposer d'un “simulateur de conduite” offrant toutes les situations de conduite (de nuit, dans des conditions climatiques difficiles, sur autoroute, dans des situations à risques, pannes et accidents, etc.) et respectant les règles de sécurité.
La formation des instructeurs doit prendre en compte les aspects théoriques et pratiques, a indiqué le ministre dans sa décision, fixant le nombre de stagiaires par classe à 16 maximum, et par véhicule à 4 maximum.