champs de pastèques détruits
“Une commission a été mise en place pour effectuer des contrôles sur le terrain et, dans ce cadre, plusieurs exploitations ont fait l’objet, ces derniers jours, de contrôles inopinés”, rapporte Al-Akhbarprécisant que ladite commission parcourt les zones productrices de pastèques et de melons jaunes de la province. L’opération a donné lieu à des interventions « fortes » dans certaines exploitations où des violations des textes en vigueur ont été constatées. Des machines ont été déployées sur ces sites pour détruire les plantations et les installations, notamment hydrauliques, mises en place pour développer cette culture.
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Cette opération « coup de poing » devrait « se poursuivre dans les prochains jours, en ciblant d’autres zones où la culture de la pastèque est très répandue », informe le quotidien qui ajoute que « cette campagne s’inscrit dans le cadre de l’application des dispositions de l’arrêté préfectoral du 31 octobre 2008 ». 2023, qui réglemente les cultures très consommatrices d’eau. Selon ce texte, la superficie dédiée à la culture de pastèques ou de melons ne peut excéder 1 hectare par agriculteur. Mieux encore, ces cultures sont interdites dans les zones proches des bassins hydrographiques, comme les oasis ou les oueds.
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Le décret prévoit également la création de commissions locales chargées de surveiller les compteurs d’eau des puits et de s’assurer de la quantité d’eau consommée tout au long du cycle agricole. C’est en application de cette disposition qu’une « commission composée de représentants des communes, des forces auxiliaires, de la gendarmerie et de l’office chargé des investissements agricoles de la région de Ouarzazate a été créée », informe la publication, rappelant qu’en Face à la grave sécheresse qui frappe la province, « plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer la prolifération dans la région de certaines cultures très consommatrices d’eau, comme la pastèque ».